Jean-Marie Séveno

Les forêts celtes m'enveloppent des brumes de l'automne et du brame du cerf. Ces ambiances humides invitent à l'humilité et au respect.

Des pics de la Vanoise à la Scandinavie, de Kodiak à Banks, j'ai besoin de grands espaces, de solitude et de temps.

Je ne cherche pas à approcher l'animal au plus près. Se fondre dans l'élément, ne faire qu'un avec la nature. Passer du temps pour vivre l'intimité du vivant. La photographie me permet de dire tous les mots que je ne dévoile jamais.

Pour moi, le portrait n'est pas une fin en soi. J'aime l'animal dans son élément, quitte à le suggérer. C'est un tout. Je préfère l'esthétisme à l'identification. Plus encore, l'important est d'être là, de vivre le moment.

"Par cette exposition j'ai voulu dé-diaboliser cette idée que les super-prédateurs, et en particulier le puma, sont des animaux qui bondissent sur tout ce qui bouge, Homme compris"

Jean-Marie Séveno