Grégory Bonnet

Grégory Bonnet

"L’aigle royal me transperce de son regard, me berce de son vol majestueux, me captive par son côté prédateur"

Grégory Bonnet

Né à Chartres en 1972, je grandis entre la ville de Bordeaux et le bassin d’Arcachon où je découvre très jeune la quiétude de l’environnement marin.  Mais les séjours répétés dès l’âge de 3 ans sur les pistes de ski ou les sentiers pédestres d’altitude, d’abord dans les Pyrénées, puis dans les Alpes, me font tomber littéralement amoureux du milieu montagnard.

Après des études en biologie/biologie marine aux Etats-Unis, je rentre en France et j’emménage dans les Alpes maritimes pour raisons professionnelles en 1998. Je passe alors la majorité de mon temps libre dans le Parc National du Mercantour où la photographie de nature va prendre une place très importante dans ma vie. Ayant « emprunté définitivement » le boitier argentique de ma mère, je fais mes premiers portraits d’espèces emblématiques comme cerfs, chamois, bouquetins, et marmottes principalement dans la vallée de la Vésubie.

Avec les années, je perfectionne mes techniques de repérage, d’approche et d’affût afin de photographier des espèces plus rares et plus farouches. Je cherche désormais à placer le sujet dans son environnement et à ajouter dans la mesure du possible une touche artistique à mes images. Pendant plus de 15 ans, je fréquente un secteur particulier de cette vallée pour y photographier principalement l’hermine qui deviendra l'un de mes animaux fétiches, pour lequel je dédie une exposition dans divers festivals photos depuis 2016.

Entre temps, ma rencontre avec un autre animal emblématique de la montagne va me donner une nouvelle orientation naturaliste et photographique. L’aigle royal me transperce de son regard, me berce de son vol majestueux, me captive par son côté prédateur. Résident de Haute Savoie depuis 2017, je décide de lui consacrer tout mon temps libre afin de mieux le connaître, mieux l’observer, mieux le photographier, me permettant également de côtoyer ses voisins d’altitude comme le gypaète barbu ou autre circaète Jean Leblanc au cours de mes affûts.

Si j’ai eu la chance d’admirer la faune d’outre frontière à plusieurs reprises (Alaska, Canada, Kenya, Rwanda, Écosse, Norvège/Svalbard…..), je suis toujours heureux de retrouver cette faune de nos montagnes françaises qui me fascine tant depuis mon plus jeune âge.